Archives
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Modérée |
Sévère |
Total |
Malnutrition aiguë¹ |
17,9 |
5,9 |
23,8 |
Malnutrition chronique¹ |
23,0 |
8,9 |
31,9 |
Insuffisance pondérale¹ |
26,8 |
8,3 |
35,1 |
Malnutrition aiguë² |
20,4 |
7,1 |
27,5 |
Malnutrition chronique² |
32,2 |
19,2 |
51,4 |
Insuffisance pondérale² |
28,6 |
9,9 |
38,5 |
Sources : |
Définitions :
La malnutrition chronique est signalée par un retard de croissance par rapport à l’âge. Elle est mesurée par un rapport « taille sur âge » inférieur à une certaine valeur. C’est une conséquence d’alimentation inadéquate, de maladies ou d’infections pendant une période relativement longue ou qui se répètent (comme le paludisme).
La malnutrition aiguë se signale par une maigreur qui est mesurée par un rapport « poids sur taille » inférieur à une certaine valeur. C’est une conséquence d’alimentation insuffisante sur une période plus courte ayant précédé les mesures, de maladies récemment contractées (par exemple la diarrhée) ou de détérioration des conditions d’alimentation.
L’insuffisance pondérale peut caractériser les deux formes de malnutrition et se mesure avec un rapport « poids sur âge » inférieur à une certaine valeur.
Chacune de ces trois formes peut être qualifiée de sévère ou modérée selon la gravité.
Le site de Fewsnet et les documents relatifs à la situation alimentaire à Djibouti
Le dernier rapport mensuel de Fewsnet sur la situation alimentaire
Une présentation synthétique de la problématique alimentaire et du processus de préparation de la stratégie nationale de sécurité alimentaire
Le dossier de ce dernier numéro de Grain de sel publié par l’Inter-réseaux est consacré à la souveraineté alimentaire. Il s’inscrit dans les débats initiés par Via Campesina et le ROPPA, débats qui seront au cœur du Forum social mondial pour la souveraineté alimentaire (« Nyéléni 2007 ») qui s’est tenu à Sélingué au Mali du 23 au 27 février. |
Quoi de commun entre le Cap-Vert qui importe plus de 80 % de son alimentation et le Burkina Faso ou le Mali qui produisent l’essentiel de leurs besoins ? Peu de choses. Pourtant ils sont dans le même espace régional et se sont dotés d’une même politique agricole : l’ECOWAP, la politique agricole des États de l’Afrique de l’Ouest. Résultat du dialogue avec les organisations paysannes, cette politique régionale de la CEDEAO met en avant l’objectif de souveraineté alimentaire. Qu’est-ce que cette nouvelle approche recouvre ? Permet-elle de relever le défi alimentaire et d’atteindre les objectifs du millénaire pour le développement fixés par la communauté internationale ? Ou bien, la souveraineté alimentaire n’est-elle qu’un retour à l’autosuffisance en vogue dans les années 1970.
C’est à ces questions que le document réalisé par le Bureau Issala pour le compte du Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest (O.C.D.E.) tente de répondre.
La version résumée
Le document complet sur la souveraineté alimentaire sur le site du C.S.A.O.-O.C.D.E. (à venir)
L’entrevue dans le numéro 75 de la revue Défis Sud
Les fiches de synthèse sur la sécurité alimentaire dans le Sahel, en français et en anglais (document édité pour le compte du CILSS en 2002)
Ce débat intervient dans le Sahel alors que les pays et la région mettent en œuvre des stratégies complètes de sécurité alimentaire sous l’égide du CILSS.
Les réflexions sur la souveraineté alimenaire sont aussi marqués par la crise alimentaire et nutritionnelle qu’a connu le Niger en 2004-2005.
Lien avec l’évaluation indépendante de la réponse du PAM à la crise alimentaire
Les notes de synthèse sur la dimension régionale de la crise nigérienne, le fonctionnement du dispositif national de prévention et de gestion des crises et enfin sur le dispositif d’information et d’aide à la décision, réalisées par le Bureau Issala sont éditées dans le rapport annexe de l’évaluation du PAM.
Voir le rapport « Niger, évaluation vol.2, annexes, mai 2006 ».
Lien avec le site IRAM, pour l’évaluation de la gestion de la crise alimentaire (dans le cartouche vert des références IRAM depuis 2000)
Cette crise du Niger a bousculé les approches traditionnelles des crises alimentaires. Pourtant la région sahélienne a acquis une capacité importante de prévention et de gestion des crises. Le réseau de prévention des crises alimentaires au Sahel (R.P.C.A.) a fait le bilan de vingt ans d’actions en ce domaine avec l’appui du Bureau Issala. Version française, version anglaise |